samedi 16 juillet 2011

Lettre ouverte à Monsieur le Président de la République

Courbevoie le 23 juin 2011


          Monsieur le Président,

  Président fondateur du réseau APERE (Accompagnement Personnalisé d’Entrepreneurs et Repreneurs d’entreprises) et membre adhérent du Club ECCO, notre rôle est d’écouter, d’entendre et d’accompagner les Chefs d’Entreprises PME/PMI.
  Les spécialistes de notre réseau répondent le mieux possible aux demandes et aux différents besoins exprimés par ces dirigeants dans chaque domaine concerné.

  Nous nous trouvons ainsi au coeur de l’action et nous ne pouvons que constater le retard pris par nos entreprises dans la compétition internationale :
  • trop petites : 96 % ont moins de 9 salariés,
  • 90.000 d’entre-elles sont présentes à l’export mais bien souvent avec des chiffres d’affaires ne dépassant pas le million d’euros.
  C’est à l’évidence le résultat d’une politique qui a toujours privilégié les grands groupes à l’international et ce depuis de nombreuses années, en ignorant l’intérêt des PME/PMI « véritable désert concurrentiel » par rapport aux firmes européennes de premier plan.

  Ce manque de compétitivité de nos PME/PMI est responsable en grande partie d’un déficit d’au moins 50 milliards d’euros chaque année pour notre commerce extérieur. Et les résultats actuels ne sont pas encourageants : déficit de 6,4 milliards en février 2011 et 7,1 milliards en Avril 2011. Seulement 7500 entreprises ont un contrat avec la COFACE.

  Nous avons là certes un problème de culture; les politiques ne sont pas les seuls responsables, d’autres organisations y ont largement contribué.
  Nous sommes restés idéologiquement accrochés aux « trente glorieuses ». Lorsque le mur de Berlin disparaît laissant un espace à nos concurrents, la France ne réagit pas et laisse petit à petit nos grands groupes à la merci d’investisseurs étrangers, notamment anglo-saxons, par manque de fonds de pension français existants.
  Dans le même temps, aucune politique « d’incitation forte » de nos PME/PMI à l’exportation n’a été mise en place.

  Aujourd’hui, tous les journaux et autres médias reprennent en boucle ce « slogan » : nous perdons notre industrie… Mais de quoi parlons-nous ? S’il s’agit de l’industrie basée exclusivement sur la main-d’œuvre, nous l’avons certes perdue; mais ce qu’il ne faut pas perdre, c’est le « savoir faire ». Que ferons-nous lorsque le balancier de l’histoire s’inversera?
  Nous achèterons alors à l’étranger au même prix des produits qui pourraient être fabriqués en France à condition cependant d’avoir su garder une main-d’oeuvre présente et de qualité.
  Penser que la recherche, l’innovation ne peuvent venir que de grands groupes ou de grandes institutions est une erreur monumentale : l’histoire est truffée de grandes inventions ou d’avancées industrielles majeures venant d’un petit groupe d’hommes, voire un seul (Bill Gates, Google). Malheureusement, la France semble paralysée par la peur de s’engager dans cette voie pourtant indispensable.
  Parler de Start-up c’est faire fuir tous les organismes financiers avec la crainte enracinée de « perdre », cependant dans le même temps l'État peut perdre sans vergogne des milliards d’euros (par exemple ISRAËL a 3000 start-up).
  Sans une véritable politique offensive de l’État qui tient compte des véritables besoins des petites entreprises et des enjeux nationaux, nous allons vers de graves difficultés, laissant nos amis Allemands et Italiens se partager les milliards d’euros que représentent les marchés à l’Export.
  On doit bien constater aujourd’hui qu’aucune politique digne de ce nom n’a été retenue. À ce jour, au lieu d’avoir un Ministère des PME avec le Commerce Extérieur, nous avons deux Secrétaires d'État et seulement pour un an !!! Nous ne voyons pas de signal fort dans ce domaine et nous le déplorons s’agissant de l’avenir de notre Pays.

  Que peuvent faire les PME/PMI, les Start-up, aujourd’hui ? Réponse : RIEN !!! Et demain ? Nous voulons un autre avenir pour la France, nous nous battons avec nos moyens… C’est la raison pour laquelle nous menons une action complète envers les entrepreneurs : Club de Chefs d’entreprises, un journal « le Réseau », des stages de formation à l’Export conduits par des hommes de terrain, l’organisation au palais du Luxembourg d’une manifestation sur les PME et l’Export avec comme thème « Mettez le Cap sur l’export » et notamment avec les montants compensatoires issus des marchés publics, l’association ECCO (dont nous sommes membre) en étant le vecteur.
  Nous ajoutons une convention avec ECCU réseau Europe Chine, qui doit permettre aux PME françaises d’être présentes sur le marché chinois.
 
  Le plus important pour nous c’est « le Réseau APERE » qui est le reflet de la diversité et de la complémentarité permettant ainsi aux spécialistes de répondre aux différents besoins des PME/PMI.
Nous voudrions à nouveau attirer votre attention, Monsieur le Président, sur l’urgence de la définition d’une politique ambitieuse envers les PME et les Start-up : c’est la condition sine qua non pour permettre à la Maison France de retrouver une source d’emplois et de création de richesses nécessaires et indispensables à la vie de notre Pays.

                                 Veuillez recevoir, Monsieur le Président, nos respectueuses salutations.

Claude MARIE
Président du réseau APERE.

dimanche 10 juillet 2011

Une réponse aux besoins de fonds propres de nos PME : FINAPERE Capital SAS

Le financement de la transmission ou du développement se heurte souvent à l’insuffisance du capital social, encore amplifiée par l’exigence accrue des prêteurs financiers en ces temps d’incertitudes économiques.
Pour apporter une contribution à cette problématique, Le Réseau APERE s’est  doté d’une structure d’accompagnement en fonds propres – FINAPERE Capital SAS – société d’investissements créée début 2010, qui est financée et animée par des investisseurs privés, pour la plupart anciens chefs d’entreprise et  membres de l’association. 

La société prend des participations minoritaires au capital de la PME et l’accompagne pendant au moins 5 ans en participant à son animation aux côtés du Dirigeant.

Les conditions de sortie et de partenariat, prévues dés le départ, respectent les normes d’éthique et de modération défendues par l’association, en mettant au premier plan la pérennité de l’entreprise et la sauvegarde de ses emplois.

En juin 2011, FINAPERE Capital a souscrit au capital d’une PME spécialiste de l’externalisation de la formation professionnelle -Dévelop’Invest – pour accompagner son plan de développement, et le CIC autre partenaire du réseau APERE a participé aux financements bancaires associés. Un deuxième investissement dans la reprise d’une affaire de négoce international aux côtés du repreneur est en cours, qui devrait aboutir avant la fin de l’année.

Afin de renforcer ses moyens d’intervention auprès des PME, FINAPERE Capital SAS procède actuellement à une augmentation de capital dont la souscription est éligible pour les particuliers aux avantages fiscaux de la loi ISF Tepa pour les investissements au capital des PME. Le dossier d’information est disponible sur demande au siège de l’association ou sur contact@finapere.com.

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